Le sport, fil rouge de ma vie

Depuis mon enfance, le sport fait partie intégrante de ma vie : tennis, danse, ski, natation et golf… autant de disciplines pratiquées en compétition qui m’ont appris la rigueur, l’endurance et la passion du mouvement.
Très tôt, j’ai ressenti que mes limites ne se situaient pas seulement dans la technique ou le physique, mais aussi dans le psychologique et l’émotionnel.

C’est cette découverte qui a guidé tout mon cheminement personnel / toute la suite de mon parcours.

Ma formation universitaire

Je viens d’un parcours universitaire qui m’a donné le goût de la rigueur, de la curiosité, de la recherche et de la vérification. J’ai pris l’habitude de m’appuyer sur des sources fiables — scientifiques, littéraires ou issues d’expériences — pour nourrir et approfondir mes réflexions.

Après une Licence de Psychologie obtenue à Nancy, j’ai poursuivi par un Diplôme d’État de Psychomotricité à la Pitié-Salpêtrière (Université Paris VI), profession paramédicale qui relie corps, mental et émotions.

Parallèlement, je me suis spécialisée en Eutonie auprès de Nicole Barrot, enseignante hors pair et responsable de l’enseignement de l’eutonie en Île-de-France. Cette méthode m’a personnellement aidée à transformer ma sensibilité en ressource et à trouver plus de fluidité dans ma pratique sportive.

Mon mémoire de fin d’études en Psychomotricité, « Du corps subi au corps agi, l’eutonie comme médiateur auprès des personnes âgées », supervisé par Nicole Barrot, explorait déjà les liens entre le corps, la conscience et l’adaptation.
À défaut de pouvoir étudier les sportifs — la psychomotricité n’étant alors pas présente dans le domaine du sport à ce moment là —, j’ai observé que les similitudes entre les deux publics étaient frappantes.

Dans le même temps, j’ai eu la chance d’être formée par un pro enseignant inspirant, dont l’approche singulière a éveillé en moi de nouvelles perspectives et renforcé les convictions qui guidaient déjà ma démarche. Ses enseignements, en marge des méthodes classiques, ont trouvé un écho dans mes propres recherches, qui en ont confirmé la pertinence.

Ma formation technique : plus de 20 ans d’observation et d’expérimentation

Depuis plus de 20 ans, j’ai été au cœur de la relation pro–élève, assistant à des centaines de leçons, percevant les blocages, les doutes et les réussites — mon mari étant pro enseignant.
J’ai également accompagné mon fils dans sa carrière amateur lors de ses Grands Prix, expérience précieuse qui m’a donné une vision concrète des exigences et fragilités des joueurs en quête de performance.

Une quête : l’économie du mouvement

Ma curiosité et mon intérêt pour le mouvement m’ont conduite à explorer en profondeur ce qui limite ou libère un geste : tensions parasites, nervosité, manque de fluidité.
Je recherche avant tout l’économie dans l’effort, essentielle dans un sport où l’endurance mentale et physique est mise à l’épreuve sur plusieurs heures, parfois plusieurs jours.

Vivre le golf de l’intérieur

Golfeuse depuis plus de 30 ans, je poursuis un entraînement régulier, expérimentant et mettant en pratique les exercices et principes que je transmets aujourd’hui.
Compétitrice (hcp 8), je vis de l’intérieur les sensations uniques de ce sport exigeant :

• la fluidité d’un swing,

• la difficulté du relâchement en compétition,

• la gestion des émotions sur le parcours,

• la frustration d’après-compétition à évacuer.

Cette expérience nourrit directement mon accompagnement.

Mon approche aujourd’hui

Aujourd’hui, j’accompagne les golfeurs de tous niveaux à travers une approche unique, centrée sur la relation tonico-émotionnelle : comprendre comment les émotions influencent le corps, et comment le corps peut redevenir un allié de confiance.

On dit souvent de mon swing qu’il est fluide, économique et inspirant.
C’est ce que je souhaite transmettre : une pratique du golf où le corps, libéré des tensions inutiles, retrouve sa justesse et son intelligence naturelle.